Créatrice
la passion à l’action
La création de bijoux en plumes naturelles est une histoire de rencontre. Une envie de changer de chemin, d’apprendre de nouvelles techniques et de faire de ma passion, mon métier.
C’est réellement en 2016 que je décide de suivre des formations pour me perfectionner et ainsi me lancer. Je découvre le Lycée Octave Feuillet à Paris qui dispense des cours en plumasserie et parure florale avec Dominique Pillard. Seul Lycée européen à enseigner des formations en plumasserie .
Cette rencontre me permet de découvrir des techniques ancestrales : technique dans le travail de la plume et de la parure florale. De plus, je découvre tout un assortiment de plumes naturelles plus belles les unes que les autres.
J’associe plusieurs techniques et j’offre un large panel de création de bijoux en plumes et d’accessoire de décorations .


Le travail de la plume
Le travail de la plume nécessite plusieurs étapes successive afin que leur panache nous éblouisse et nous surprenne .
Le « dégraissage » et le lavage de la plume tombée de la mue est un passage obligatoire pour tuer toutes les bactéries. N’oublions pas que la plume est composée de Kératine !!
Les plumes après cette étape peuvent être teintes ou non . Dans le cas de la teinture, on attache les plumes en petits bouquets et on trempe dans un ou plusieurs bains de couleurs. Une fois séchées, On découpe les plumes, les frises après un jet de vapeur pour qu’elles retrouvent leur gonflant. Ensuite s’en suit le montage pour les éléments en relief , le collage pour certains bijoux ou élément de décoration .
Un art ancestral
La plumasserie est un art ancestral dont les origines nous emmènent au delà de l’atlantique chez les amérindiens. Les plumes représentant pour eux un cadeau venant du grand esprit mais aussi de l’oiseau qui offre une partie de son essence.
Chez nous en Europe, l’histoire des plumassiers se confond, dès le Moyen Age, avec celle des artisans en fleurs artificielles et des modistes. On les nomme « chapelier de paon » au 13ème siècle, puis « plumassiers de panaches » au 16ème siècle.
Aujourd’hui, la haute couture fait la part belle à la plumasserie. Le lycée Octave Feuillet à Paris continue d’enseigner la plumasserie et c’est le seul lycée en Europe qui dispense une formation diplômante et des cours pour adultes. Peu à peu cet art ancestral à un regain d’intérêt chez les jeunes, le métier aiguise le regard.
Mais malheureusement dans les années 60, les maisons de plumasserie française ferment les unes après les autres. A la fin du XIX° siècle on dénombre 800 maisons de plumasserie. Un siècle plus tard, il ne reste qu’une cinquantaine de maisons ou d’ateliers.
